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Alain Ferry et son défunt

Ce fou de bovarysme que fut Alain Ferry en son dernier ouvrage (Mémoire d’un fou d’Emma, Seuil, 2009, couronné du prix Médicis) est ici, imperturbable et absolu, un « librique » pour qui le livre est source et promesse d’orgasme.
Alain Ferry
Rhapsodie pour un librique défunt

Le récit va au-delà des mémoires écrits dans un souterrain chers à Dostoïevski pour nous situer carrément au fond de la fosse où, bien proprement, le cercueil du narrateur a été descendu. Avec une vitre, comme cela se fait parfois, permettant au défunt de « voir ». Oui, voir encore dans cette lucidité résiduelle qui est, peut-être, la persistance à la vie de ce qu’on pourrait appeler l’esprit, ou l’âme pour peu qu’on soit croyant. Et voilà, ils sont tous là autour de la tombe, parents, famille, amis, aimés et mal-aimés, mais au lieu de leur donner voix au chapitre, c’est le mort lui-même...

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