Le journal de Thoreau : dans les sous-bois du Massachusetts et de l'esprit

Henry David Thoreau (1817-1862) a trouvé petit à petit la place essentielle qui lui revient au sein de la littérature des États-Unis ; ses essais (La Désobéissance civile (1849), Walden (1854)…) apparaissent aujourd’hui comme l’expression d’une méditation originale sur le rapport de l’homme à son environnement naturel et au monde social. Depuis un siècle et demi, son œuvre a fait l’objet d’appropriations diverses qui ont transformé Thoreau en mystique, philosophe transcendentaliste, observateur minutieux de la nature, écologiste, saint patron de l’écriture environnementale, libertaire…
Henry David Thoreau
Journal. 22 octobre 1837 – 31 décembre 1840

Le Journal, que Thoreau tint de l’âge de vingt ans jusqu’à sa mort, confirme ou infirme tour à tour ces visions et constitue à lui seul la moitié de ses écrits. Publié dans son intégralité de manière posthume en 1906, il a contribué à grandir sa réputation. Bien que formidablement long (deux millions de mots, c’est-à-dire quinze volumes projetés pour l’édition française (1)) et hétérogène, il offre une lecture aussi déroutante que fascinante. On n’en attendait pas moins de celui que ses amis appelaient « le terrible Thoreau » et que Ralph Emerson, qui fut son maître et ami, trai...

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