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Le livre des passages

Les précédents volumes de « Dernier royaume », Paradisiaques et Sordidissimes (après Les Ombres errantes, Sur le Jadis et Abîmes), exploraient des lisières du monde et de la vie. La Barque silencieuse, qui est d’abord bien sûr la barque de Charon, s’intéresse à tout ce qui fait passer d’un monde dans un autre, à une géographie du passage qui ne soit pas le dessin d’une transcendance. 
Pascal Quignard
La barque silencieuse. Dernier royaume VI
(Seuil)

La barque de Charon, qui transporte les morts chez Virgile, n’est pas seule. Elle navigue aux côtés d’autres embarcations qui conduisent vers d’autres vies, vers d’autres rives : les « barques précautionneuses des pêcheurs », les vaisseaux naufragés, les corbillards dont Pascal Quignard révèle qu’ils étaient d’abord dans la langue un coche d’eau transportant des bébés de Paris à la campagne où ils rejoignaient leurs nourrices. Revient en mémoire en lisant La Barque silencieuse, la très belle mélodie de Fauré, « Au bord de l’eau », et ses derniers vers qu...

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