Mais attention, dès la préface, Jouet prévient « la lectrice » qu’il ne s’agit pas d’un roman oulipien. Dont acte : Bodo n’est pas le fruit d’un jeu de contraintes, mais d’un ensemble de chantiers théâtraux et rencontres en Afrique, lors desquelles Jouet entend parler du wassan kara, une fête théâtrale dans la population haoussa de Zinder, au Niger. « Il s’agit de représenter les événements politiques, avec les personnalités officielles du moment en les faisant jouer par des monsieur-tout-le-monde qui en sont les sosies. C’est ainsi qu’un colonisé ti...
Une Afrique de "wassan kara"
Article publié dans le n°1000 (01 oct. 2009) de Quinzaines
Bodo
(P.O.L.)
Commentaires (identifiez-vous pour commenter)