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Une Afrique de "wassan kara"

Qu’est-ce que le wassan kara ? Que dit de Gaulle quand il rencontre un Nigérien nommé Bodo au tabac de Colombey-les-Deux-Églises ? Que se passe-t-il si on promène le miroir de Stendhal au bord des routes de la province de Zinder, tout en laissant libre cours à une verve intarissable ? La réponse à toutes ces questions (et à bien d’autres) figure dans le dernier roman de Jacques Jouet, Oulipien qui a fait de l’Afrique aussi son pays.

Mais attention, dès la préface, Jouet prévient « la lectrice » qu’il ne s’agit pas d’un roman oulipien. Dont acte : Bodo n’est pas le fruit d’un jeu de contraintes, mais d’un ensemble de chantiers théâtraux et rencontres en Afrique, lors desquelles Jouet entend parler du wassan kara, une fête théâtrale dans la population haoussa de Zinder, au Niger. « Il s’agit de représenter les événements politiques, avec les personnalités officielles du moment en les faisant jouer par des monsieur-tout-le-monde qui en sont les sosies. C’est ainsi qu’un colonisé ti...

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