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Le paradoxe du solitaire

    Incarner sur un plateau un personnage isolé, coupé de ses semblables, paraît une entreprise paradoxale : Jean-Louis Martinelli l’a tentée, en adaptant le roman d’Eugène Ionesco, Le Solitaire, au Théâtre de la Madeleine, Luca Ronconi en mettant en scène au Piccolo Teatro de Milan Giusto la fine del mondo, version italienne de la pièce de Jean-Luc Lagarce, Juste la fin du monde, présentée lors de la première édition des « Chantiers d’Europe » au Théâtre de la Ville.

EUGÈNE IONESCO
LE SOLITAIRE
Mise en scène de Jean-Louis Martinelli
Théâtre de la Madeleine
Jusqu’au 31 juillet 2010


JEAN-LUC LAGARCE
GIUSTO LA FINE DEL MONDO
Mise en scène de Luca Ronconi
Théâtre de la Ville

Traditionnellement le théâtre, lieu d’échange et de dialogue, n’apparaît pas le mieux adapté à l’expression de la solitude, quand bien même se multiplient performance d’un seul interprète et textes dramatiques monologués. Ceux-ci peuvent d’ailleurs être adressés à un tiers, comme La Nuit juste avant les forêts de Bernard-Marie Koltès ou relever de sentiments autres que celui de l’isolement, comme La Dernière Bande de Samuel Beckett. Ainsi Eugène Ionesco distingue nettement le protagoniste de son unique roman : « Il réclame lui-même la solitude. Il refuse le se...

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