Traditionnellement le théâtre, lieu d’échange et de dialogue, n’apparaît pas le mieux adapté à l’expression de la solitude, quand bien même se multiplient performance d’un seul interprète et textes dramatiques monologués. Ceux-ci peuvent d’ailleurs être adressés à un tiers, comme La Nuit juste avant les forêts de Bernard-Marie Koltès ou relever de sentiments autres que celui de l’isolement, comme La Dernière Bande de Samuel Beckett. Ainsi Eugène Ionesco distingue nettement le protagoniste de son unique roman : « Il réclame lui-même la solitude. Il refuse le se...
Le paradoxe du solitaire
Article publié dans le n°1019 (16 juil. 2010) de Quinzaines
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