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Que reste-t-il de nos liens avec le vivant ?

Les villes sont désormais géantes et leur étalement sans fin. Nos existences se déroulent dans des espaces irrigués de réseaux invisibles qui acheminent l’eau, l’électricité, la nourriture. Aujourd’hui, l’urgence écologique nous enjoint de sortir de ces bulles artificielles et d’insuffler un nouveau lien entre l’humain et le reste du vivant. Agnès Sinaï, journaliste et enseignante à Sciences Po, explore la vision biorégionale élaborée il y a un demi-siècle dans le creuset de la contre-culture californienne.
Agnès Sinaï
Réhabiter le monde : pour une politique des biorégions

Le point de départ de l’auteure est un constat : nos cadres urbains seront bientôt confrontés à des températures extrêmes et (de ce fait) à des conflits géopolitiques inconnus jusque-là. Les métropoles seront particulièrement vulnérables. Cet enjeu nouveau n’est pourtant que très peu pensé par les géographes et les urbanistes. D’un côté, il y a ceux qui « honnissent les métropoles et survalorisent les ruralités », de l’autre ceux qui « continuent à penser l’urbain comme le lieu d’une émancipation ». En France, des « passeurs » ont contribué à faire connaître le...

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