Sur le même sujet

A lire aussi

Le vif, le vivant

La question n’est pas de savoir si nous devons lire Hédi Kaddour, mais quel ouvrage avant l’autre. De quelque objet qu’il s’agisse, nous le saisirons vivement, pour le reposer, quelques heures plus tard, avec lenteur. L’éloignant de nous, à regret. Nous l’avons gardé quelques instants dans la main, pour lui signifier la caresse qui par lui nous a emportés.
Hédi Kaddour
Savoir-vivre (Gallimard)
Hédi Kaddour
Les pierres qui montent. Notes et croquis de l'année 2008 (Gallimard)

Paraissent simultanément aujourd’hui deux ouvrages : un roman, un journal. Le premier est tiré d’un fait réel. Le second, pris au vif de la lecture, croise le temps recueilli des livres, et le temps liquide de la rue – soit, le passage, l’impromptu. Un champ contrechamp inhabituel, qui nous invite à lire le lecteur, et suivre l’auteur. Celui-là qui, à sa table, façonne, en lisant, la main qui écrit.


Hédi Kaddour est venu au roman en 2005. Précédé de plusieurs recueils de poésie, Waltenberg est une fresque somptueuse, foisonnante et subtile, où défile l’histoire du XX

La lecture des articles est réservée à la souscription d‘un abonnement spécifique
La lecture de cet article est soumise à la souscription d'un abonnement. Si vous possédez un abonnement, merci de vous connecter ci-dessous. Si vous souhaitez vous abonner, nous vous remercions d'utiliser un ordinateur plutôt qu'un téléphone ou une tablette

Vous êtes abonné(e)

Identifiez vous

Pas encore abonné(e) ?

Abonnez vous

Choisissez votre formule d'abonnement et accédez à La Quinzaine

Vous aimerez aussi