Matériau métaphorique, Catherine Mavrikakis fait du ciel le lieu monochrome d’une innocence impossible, avant que celui-ci ne devienne une terre d’élection, un royaume pour voyageurs errants : lieu unique d’enracinement.
Tantôt violet, saumure, putride, tantôt mauve, pastel croupi, ce bleu qui a viré enveloppe la terre du coup qui lui a été porté pour toujours. Sans géographie, double abstrait de la terre, le ciel, privé de traits, est ce morceau de lande transparente, gomme passée sur le pli des cultures, qui gagne sans escales les confins de l’espace et les confins du temps. Da...
Commentaires (identifiez-vous pour commenter)