Voici un premier roman qui n’est ni prétentieux ni pesant, qui joue de la rupture et de l’apparent décousu, qui ne s’attarde ni dans le chagrin ni dans les vains regrets et qui divertit par des scènes brèves comme de petits éclats pris sur le vif. Histoire d’une femme qui circule, indépendante et lucide, écrite à la première personne, le roman d’Alison Jean Lester décline le parcours de Lillian en une trentaine d’entrées de quelques pages qui ont pour titre « Du débordement », « De l’art de partir afin de rester » ou « Des instants disparates de la mémoire ...
« Les actes sont des murmures comparés aux rêves »
Article publié dans le n°1119 (01 janv. 2015) de Quinzaines
La vie de Lillian, mode d'emploi
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