Russell Banks parvient, depuis trente-cinq ans, à concilier une véritable exigence littéraire avec des sujets qui taraudent le monde qui l’environne. C’est assurément un écrivain avec une fibre sociale, un dénonciateur de ce qui cloche dans la société américaine. Depuis Sous le règne de Bone, il s’est imposé comme l’écrivain des marges, le porte-voix des exclus du « bonheur américain ». C’est un écrivain des dysfonctionnements. Toujours, ses romans s’appuient sur des situations tangentes qui font basculer un destin individuel tout en offrant l’occasion d’une mise en ab...
Mauvaises nouvelles de Banks
Article publié dans le n°1119 (01 janv. 2015) de Quinzaines
Un membre permanent de la famille
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