Voici un livre attachant qui revient sur les conséquences de la guerre civile d’Espagne sur un ton inattendu, faisant alterner des mini-récits et de brefs poèmes en prose, aucun d’entre eux n’excédant cinq pages ; il en résulte une sorte d’espace textuel réitéré qui contribue à l’unité de l’ouvrage et en renforce le tour très personnel, marqué d’entrée de jeu : « L’enfant sur cette photo, c’est moi lorsque j’avais neuf ans. Son regard est noyé de détresse, comme le nôtre à l’époque où nous regardions passer les trains dans les gares de France ». Cette sorte d’insécurit...
Les guerres tardent à se terminer
Article publié dans le n°1107 (16 juin 2014) de Quinzaines
Tant de larmes ont coulé depuis
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