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Lorsque tombe le rideau

N’attendons pas que Philip Roth trépasse pour saluer son immense talent et sa longue carrière au sein des lettres américaines. Depuis sa première œuvre, « Goodbye, Columbus », publiée en 1959, cet iconoclaste écrivain aux caractères bien trempés a commis près d’une trentaine de romans, qui lui ont valu de nombreuses récompenses, hormis, féroce injustice, le fameux Nobel.

Il est rare de rencontrer un auteur aussi prolifique, régulier et inspiré que cet Américain d’origine juive né en 1933 à Newmark (New Jersey), fervent admirateur de Franz Kafka, Saul Bellow et William Faulkner. En 2005, alors que Roth le septuagénaire intègre de son vivant la prestigieuse Library of America (l’équivalent de la collection de « La Pléiade »), il entame, au retour des funérailles de Saul Bellow, la rédaction du roman Un homme, premier opus du cycle Némésis. À diverses reprises, Roth s’est déjà plus ou moins frotté au thème délicat de la mort. En axant enti...

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