Sur le même sujet

A lire aussi

Maurice Blanchot, sans guillemets

Moins que jamais, en ce jour où un parti prétendument postfasciste entend donner le ton au discours politique en France, nous ne voulons être dupes des apparences. Nous tournant vers les troubles années trente et leurs intellectuels, nous nous efforçons de comprendre leurs positions et de lire leurs écrits sans plus nous laisser abuser par les récits qu’ils en donnèrent plus tard. Ainsi de Maurice Blanchot, à lire la remarquable analyse que Michel Surya propose de son parcours, celui d’un fasciste, osons enfin le dire avec Zeev Sternhell, sans plus euphémiser.
Michel Surya
L'autre Blanchot

Surya revient moins sur le passé politique de Blanchot que sur sa dissimulation. Ou, plus précisément, celle-ci se révélant fort difficile étant donné la durée de son activité de publiciste (plus de dix ans, de 1931 à 1942) et son ampleur (plus d’une centaine d’articles dans une dizaine de titres de presse, dont tous ne furent pas éphémères), c’est sur « les silences, les omissions et les dissimulations » de Blanchot que revient Surya. C’est donc un récit qu’il démonte, celui que composent principalement les lettres de Blanchot à quelques amis, dont Roger Laporte ou Di...

La lecture des articles est réservée à la souscription d‘un abonnement spécifique
La lecture de cet article est soumise à la souscription d'un abonnement. Si vous possédez un abonnement, merci de vous connecter ci-dessous. Si vous souhaitez vous abonner, nous vous remercions d'utiliser un ordinateur plutôt qu'un téléphone ou une tablette

Vous êtes abonné(e)

Identifiez vous

Pas encore abonné(e) ?

Abonnez vous

Choisissez votre formule d'abonnement et accédez à La Quinzaine

Vous aimerez aussi