Bien que Suzanne Necker ait sacrifié ses aspirations littéraires à ses devoirs familiaux et à la tenue exigeante d’un salon parisien parmi les plus réputés du XVIIIe siècle, elle a poursuivi avec assiduité un exercice privé, quasi ascétique, de l’écriture. De la masse imposante que constituaient son journal, sa correspondance et ses notes personnelles, ont été extirpés des fragments moraux et des réflexions sur le divorce, publiés de manière posthume par son mari Jacques Necker. Leur succès a renforcé l’image austère que Mme Necker avait su faire accepter dans un milieu réputé...
Mme de Staël et sa mère
Article publié dans le n°1122 (16 févr. 2015) de Quinzaines
La lettre et la mère. Roman familial et écriture de la passion chez Suzanne Necker et Germaine de Staël
Commentaires (identifiez-vous pour commenter)