Le bleu, s’il entre dans la composition légère d’une toile ou d’un poème, fait naître la lumière. Le gris et le noir font peser cette couleur.
Des mots du lexique maritime naissent les poèmes de la première partie : « vague », « plage », « houle »… Mais le tout « sans balises ». Le poète semble suivre la ligne d’horizon des peintures à l’horizontalité indécise et féconde. Où finit la mer ? Où commence le ciel ? À l’appel des poèmes, on entend les premiers sons balbutiés, répétés puis changés :
Buée grise, nuée grise, entre ici et là-bas,
très lo...
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