Nelly Kaplan, Abel Gance et les autres

Au courrier ce matin, l'autobiographie de Nelly Kaplan, Entrez, c'est ouvert ! Deux noms me viennent aussitôt à l'esprit : celui de Bernadette Lafont dans La Fiancée du pirate (1969) et celui d'Abel Gance, le maître absolu du cinéma français, l'équivalent de Griffith pour le cinéma américain.
Nelly Kaplan
Entrez, c'est ouvert !

La première rencontre entre Abel Gance – né en 1889 – et Nelly Kaplan – née en 1936 – eut lieu à la Cinémathèque française, où Henri Langlois rendait hommage à Georges Méliès. Fasciné par sa coiffure à la Verinoca Lake qui dissimulait l’un de ses yeux, Gance demanda à Langlois de lui présenter la jeune donzelle fraîchement débarquée de son Argentine natale et encore très farouche. Près de cinquante ans les séparent, mais l'attirance sera réciproque et le sortilège agira pendant plus de dix ans : « Abel Gance, écrit Nelly Kaplan, comptera parmi les rares êtres que j'ai p...

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