Une marche qui, contrairement aux grands récits de voyage traditionnels, n’a rien à voir avec l’idée d’un progressus, d’une progression linéaire qui nous amènerait vers la bonne destination, vers le sommet qui permettrait de tout voir clairement, comme Dante sur la montagne du Purgatoire. Au contraire, le parcours de Ferrini est surtout celui d’une errance, d’une marche qui parfois revient en arrière, trouve des impasses, change de trajectoire, se disperse. Comme le titre le suggère, la recherche n’est qu’au début, l’imparfait (« je cherchais ») indiquant que
Nous avons tous besoin d’un pays
Article publié dans le n°1255 (30 août 2023) de Quinzaines
Je cherchais un pays
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