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"Qui me regarde ?"

La réflexion sur le langage est centrale dans l’œuvre d’Arnaud Rykner, et l’on ne s’en étonne pas lorsque l’on sait que l’auteur – dramaturge, metteur en scène et romancier – est également spécialiste de Nathalie Sarraute. Cette réflexion est mise en scène, et en fiction, dans un récit à deux voix, réflexion sur le langage et son rapport au réel qui trouve donc un lieu éminemment propice dans cette mise en narration simple et limpide, faisant jaillir des questions complexes et secrètes.

La Belle Image se présente comme la correspondance entre deux hommes, l’un en prison et l’autre à l’extérieur. La « rencontre » a lieu lorsque le détenu contacte un professeur pour faire une thèse, projet qui semble d’abord insensé au professeur. Le point de départ est donc bel et bien là. Mais c’est plus compliqué qu’il n’y paraît. La chronologie est inversée, le prisonnier est libéré dès le début du récit, du moins sur le papier. Cette sortie est peut-être une seconde naissance, mais elle s’effectue au forceps, pour s’extirper d’un « ventre immonde ». Il s’agit alors de penser...

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