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Antoine Wauters, auteur belge connu surtout pour sa poésie, propose aujourd’hui un roman, Nos mères, dans lequel un jeune garçon confronté à la barbarie de l’Histoire endosse progressivement son habit d’écrivain. Le souffle poétique de Wauters est renforcé par des extraits de poèmes d’Andrea Zanzotto, de Josep M. Sala-Valldaura, de Juan Gelman, ou encore de Nazim Hikmet.
Antoine Wauters
Nos mères

L’auteur, sous l’égide de Jean Charbel, à qui il confie l’épigraphe du livre, fait le choix de la première personne du pluriel pour raconter l’itinéraire, dans un pays du Proche-Orient, d’un garçon isolé par la guerre, le deuil et la douleur maternelle : « Comme si j’étais plusieurs enfants et toi plusieurs mères à la fois, et comme si tout ce que je souhaitais finalement, c’était ça : diluer nos souffrances en fragmentant nos vies. » Et ce parti pris fonctionne à merveille, non pas exactement parce qu’il dilue la souffrance, mais au contraire parce qu’il en ...

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