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Saint-Malo, mémoire des flammes

Le Pulitzer nouveau est arrivé! Il vient d'être décerné à Anthony Doerr, déjà bien connu pour trois livres traduits en français, dont le remarquable recueil de nouvelles Le Mur de mémoire (2013). Le roman couronné fera date pour sa reconstruction du siège d'août 1944 mais aussi son émotion profonde, l'humanité de rencontres insolites et le jeu subtil entre un récit de guerre et un objet caché. Une belle prouesse d'écriture, lumineuse, si l'on ose dire.
Anthony Doerr
Toute la lumière que nous ne pouvons voir

In medias res, par touches courtes, comme des signaux en morse, Anthony Doerr lance le récit à son instant zéro : un lâcher aérien de tracts invitant à fuir, minuit sur la Manche, une maison, une cave, Saint-Malo et le fracas du piqué des avions. Nous sommes le 7 août 1944. La mosaïque éclate, grossit en seize parties, couvrant la période de 1934 à 2014, avec l’accent essentiel sur la période de guerre intensive, segmentée en brefs tableaux qui isolent personnages, lieux et moments, si bien que cette fresque historique, loin de décourager par son ampleur, se lit d’un trait, aima...

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