In medias res, par touches courtes, comme des signaux en morse, Anthony Doerr lance le récit à son instant zéro : un lâcher aérien de tracts invitant à fuir, minuit sur la Manche, une maison, une cave, Saint-Malo et le fracas du piqué des avions. Nous sommes le 7 août 1944. La mosaïque éclate, grossit en seize parties, couvrant la période de 1934 à 2014, avec l’accent essentiel sur la période de guerre intensive, segmentée en brefs tableaux qui isolent personnages, lieux et moments, si bien que cette fresque historique, loin de décourager par son ampleur, se lit d’un trait, aima...
Saint-Malo, mémoire des flammes
Article publié dans le n°1129 (01 juin 2015) de Quinzaines
Toute la lumière que nous ne pouvons voir
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