Toutes les nuances de noir, celles des peaux, celles des cabanes sans lumière, celles des injustices, des interdits et de la misère, du noir malgré les rochers couleur de lion et les ocres du veld. Nadine Gordimer, disparue en juillet dernier, connaît son sujet : fille d’émigrés juifs venus de Lettonie et d’Angleterre, née en 1923 dans le Transvaal, elle grandit en plein apartheid et, dès sa jeunesse, se fait un sang d’encre pour son pays, devenant militante en faveur des Noirs, puis proche de l’ANC interdit et de Nelson Mandela. Si au départ elle se caractérise comme « une...
Sang noir, sang-mêlé et sang d'encre
Article publié dans le n°1123 (01 mars 2015) de Quinzaines
Les saisons de la vie : nouvelles (1952-2007)
(Grasset)
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