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Silence… on écoute !

« Chanter a cappella et à l’unisson, vibrer au timbre d’une voix… », fugitifs plaisirs, ici ceux distillés par la voix, cueillis au bord de cet incomparable chemin que constitue la lecture du beau et récent livre de Françoise Héritier, Le Sel de la vie, chez Odile Jacob. La voix donc, interrogeons-la, écoutons-la ! Ce n’est pas que les psychanalystes l’aient complètement ignorée depuis plus d’un siècle d’existence de leur discipline, mais qu’ils aient pour beaucoup d’entre eux privilégié la musique et délaissé, négligé, comme le remarque Jean-Michel Vives à l’orée d’une recherche dont la densité le dispute à la richesse, la voix, ses mystères et ses effets tant intimes que sociaux. 
Jean-Michel Vives
La voix sur le divan. Musique sacrée, opéra, techno

Pourtant l’essentialité de la voix n’avait pas échappé à Freud qui en soulignait la primauté, observant que le cri du nouveau-né ponctuait son advenue. Autrement dit et sans détour, la voix est à l’origine du sujet et non le contraire, assertion qui est au fondement de l’approche psychanalytique et en signe la spécificité, la radicale différence d’avec l’ensemble des sciences dites humaines. Constitutive de la singularité de chaque être, la voix de l’un n’est assimilable à aucune autre, elle se distingue par son timbre, lequel à défaut de pouvoir être mesuré peut être décomposé en ses di...

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