Sur le même sujet

Un nouveau regard sur l’exil

C’est à une entreprise honorable que nous convie Alexis Nouss : il souhaite que les phénomènes migratoires, dont nous sommes les spectateurs souvent impuissants, soient perçus différemment, et qu’une autre dimension de cette réalité permette d’accorder à chacun des migrants le statut d’exilé. Il s’agit de considérer le migrant dans sa trajectoire, en insistant sur un nouveau déploiement de son inscription à la fois dans l’espace et la temporalité, mais aussi et surtout dans son histoire. On dépasserait ainsi le statut normatif de la sociologie de l’immigration enserrée dans les cadres juridico-politiques qui aujourd’hui devraient être repensés.
Alexis Nouss
La condition de l'exilé

Prenant ses sources dans la littérature, l’auteur analyse les différents choix lexicaux, de l’étranger à l’émigré, du déplacé au déraciné, de l’apatride au sans-papiers, autant de façons de nommer qui correspondent à un temps historique déterminé et à une attitude spécifique du pays d’accueil. Proposant un « nettoyage terminologique », Alexis Nouss cherche dans « cette galerie lexicale » un noyau définissant une condition exilique commune. Il rappelle à juste titre que, déjà en 2000, cent quatre-vingt-onze millions de personnes vivaient hors de leur pays d’origine. S’il...

La lecture des articles est réservée à la souscription d‘un abonnement spécifique
La lecture de cet article est soumise à la souscription d'un abonnement. Si vous possédez un abonnement, merci de vous connecter ci-dessous. Si vous souhaitez vous abonner, nous vous remercions d'utiliser un ordinateur plutôt qu'un téléphone ou une tablette

Vous êtes abonné(e)

Identifiez vous

Pas encore abonné(e) ?

Abonnez vous

Choisissez votre formule d'abonnement et accédez à La Quinzaine

Vous aimerez aussi