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Politiques du roman

 La Centrale : un nom générique, parce qu’à Chinon, au Blayais ou au Tricastin, les centrales nucléaires sont toutes les mêmes pour les intérimaires chargés de leur maintenance. L’un d’entre eux, Yann, se trouve un jour exposé à une trop forte dose d’irradiation. Précarité du travail, gestion du risque nucléaire : Élisabeth Filhol noue ces questions brutalement contemporaines à une écriture blanche qui happe le lecteur. La Centrale est un premier roman qui donne un aperçu de ce que peut être une politique de l’écriture aujourd’hui.
Elisabeth Filhol
La centrale
(P.O.L.)

Est-il possible de faire un roman sur les travailleurs des centrales nucléaires, c’est-à-dire d’entrecroiser deux des débats les plus brûlants du moment (le nucléaire et la dégradation des conditions de travail), sans prendre position ? Assurément, La Centrale est un texte politique. Mais pas où on l’attend.


La première phrase est un uppercut : « Trois salariés sont morts au cours des six derniers mois, trois agents statutaires ayant eu chacun une fonction d’encadrement ou de contrôle, qu’il a bien fallu prendre au mot par leur geste, et d’eux qui se c...

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