Est-il possible de faire un roman sur les travailleurs des centrales nucléaires, c’est-à-dire d’entrecroiser deux des débats les plus brûlants du moment (le nucléaire et la dégradation des conditions de travail), sans prendre position ? Assurément, La Centrale est un texte politique. Mais pas où on l’attend.
La première phrase est un uppercut : « Trois salariés sont morts au cours des six derniers mois, trois agents statutaires ayant eu chacun une fonction d’encadrement ou de contrôle, qu’il a bien fallu prendre au mot par leur geste, et d’eux qui se c...
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