Que ce soit par Les aigles puent, Onze rêves de suie ou Écrivains, peu importe : le monde dans lequel vous entrez est noir, couleur de cendres et de décombres. L’air est rare. Vous passez dans des ghettos, dans des camps, dans des hôpitaux psychiatriques, dans des prisons. Parfois vous sentez un souffle vous balayer le visage, et vous êtes brusquement sur une steppe mongole, les herbes hautes vous caressent les genoux, le ciel est à perte de vue. Mais, très vite, vous retournez dans une cellule, au bord d’un canal aux eaux lourdes, dans une chambre sordide perdue dans u...
Plongée en apnée dans le post-exotisme
Article publié dans le n°1021 (01 sept. 2010) de Quinzaines
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