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Une fiction anthropologique

Dans ses précédents ouvrages aux éditions Allia, Eric Chauvier se jouait déjà des frontières entre anthropologie et littérature : il proposait, avec la complicité de son éditeur, de lire ses enquêtes comme des récits fictionnels. Il prend dans cette suite (ou émanation) de La Petite Ville (Amsterdam, 2017) le contre-pied de cette démarche en assumant un écrit fictionnel pourtant basé en partie sur des faits réels

Il reviendra au lecteur – ou pas – de démêler le vrai du faux. L’enjeu est sans doute ailleurs, peut-être que, confronté à l’échec de l’anonymat (ou de la difficulté à anonymer) se rachète-t-il par la réhabilitation, celle de Laura, qui n’est pas tant une « pauvre fille », pour le dire simplement que celle que l’on a fabriquée telle.


Eric Chauvier ne nous confronte pas à un déterminisme social simpliste même si au fond tout apparaît à sa place : la fille d’ouvrière est dans une situation précaire, le fils d’instituteur est devenu professeur dans une école d’architecture, quant à ...

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