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Une histoire de livre, de Louvre, d’amitié et d’exposition

Dans le catalogue, La Main et le Regard,de l’exposition dont il fut le commissaire, Pascal Torres désigne le geste toussaintien comme « le rêve d’un homme qui veille ». Dans le texte qui suit, il revient sur la formidable aventure qu’il a partagée avec celui qu’il nomme un « plasticien polymorphe ». Avant même que l’exposition « Livre/Louvre » ne prenne forme, il rappelle que la rencontre fut « musicale » et qu’elle résulte des sortilèges du texte de Fuir.

La littérature, c’est bien, mais l’amitié – la philia comme disent les Grecs anciens –, c’est encore mieux. Platon le dit dans Le Banquet, lorsqu’il attribue ces mots bizarres au médecin Éryximaque : « Ce qu’il y a de plus ennemi, c’est ce qu’il y a de plus contraire : le froid à l’égard du chaud, l’amer à l’égard du doux, le sec à l’égard de l’humide et toutes les oppositions du même genre. C’est parce que, entre elles, il a eu l’art de faire naître amour et concorde, que notre ancêtre Asclépios, ainsi que vous l’assurez, messieurs les poètes, a constitué notre art. »

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