Il y aurait probablement une anthologie à réaliser à partir de ce que la figure du père, comme celle de sa perte, a pu laisser de traces dans la littérature. Une expérience aussi commune que radicalement singulière, partagée et impartageable, qui se décline jusque dans ses cases vides (on pense au Premier Hommede Camus, l’un de ses plus beaux textes, consacré à ce père mort à vingt ans, qu’il n’avait jamais connu et portait en lui comme un enfant mort). Pères présents, absents, aimants, tyranniques, fragiles, dissous, pleutres ou exemplaires – quels que soient les espaces configur...
Vins minuscules
Article publié dans le n°1158 (01 oct. 2016) de Quinzaines
Rats taupiers
Commentaires (identifiez-vous pour commenter)