L’homme qui marche, c’est lui. Rien ne paraît pourtant plus éloigné de la silhouette longiligne de la sculpture la plus célèbre du monde que l’allure ramassée de Jean Genet. Peu importe. Toute tentative de ressemblance serait perçue comme une facilité, l’important est d’adopter l’angle exact qui permette d’affronter toutes les tempêtes. Avec son air de petit boxeur, Genet a passé sa vie à surmonter les controverses, ne renonçant jamais à affirmer ses idées dans une société trop immature pour les entendre. Qui mieux que lui incarne donc cette figure de l’homme existentiel, à la fois au de...
Jean Genet, le nomade engagé
Article publié dans le n°1152 (01 juin 2016) de Quinzaines
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