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« Accepter le tremblement et les intermittences de notre voix »

José-Flore Tappy, qui avait dirigé l’édition de Philippe Jaccottet par la Pléiade et publié un recueil de poésie, Hangars, en 2019, nous propose aujourd’hui l’édition de la correspondance entre Maurice Chappaz et Philippe Jaccottet, qui s’étend de 1946 à 2009. Cet échange, dont Quinzaines a publié des bonnes feuilles dans son numéro précédent, montre à quel point l’écriture permet de rassembler et d’unir, même si tout au-dehors semble se déliter. Les lettres maintiennent l’espérance d’un lien indéfectible en même temps qu’elles laissent une grande place à la littérature, à l’amitié et à la fête.

J’ai toujours apprécié la lecture des correspondances. D’abord celle de Hunter S. Thompson, puis celle de Charles Baudelaire. Puis, tout naturellement, celle de Gustave Roud et Philippe Jaccottet, ou de Maurice Blanchot avec Pierre Madaule. J’ai d’ailleurs pu, dans ma thèse sur les œuvres de Blanchot et Jaccottet, évoquer les liens entre les correspondances de Gustave Roud, Philippe Jaccottet, Giuseppe Ungaretti et Henri Thomas. Ce qui est intrigant, dans ces lettres, c’est la profonde amitié qui lie ces personnes réelles, qui ne sont pas juste composées de mots mais qui les utilisent po...

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