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La royauté du silence

Pierre Voélin a publié récemment deux recueils, Sur la mort brève, chez Fata Morgana, Des voix dans l’autre langue, chez la Dogana, et un récit, De l’enfance éperdue, chez Fata Morgana. Le poète écrit sur une perte initiale le poussant à l’écriture, écrivant sur la perte de la parole poussant au silence, proposant d’écouter cette voix qui se partage et se répète, dans la mort brève, à la recherche de la voix de l’enfance éperdue.
Pierre Voélin
Des voix dans l'autre langue (La Dogana)
Pierre Voélin
Sur la mort brève (Fata Morgana)
Pierre Voélin
De l'enfance éperdue (Fata Morgana)

« Nous parlons sur une perte de parole ». Maurice Blanchot ouvrait un fragment de L’Écriture du désastre1 sur ce segment de phrase, enchaînant sur le désastre inhérent à toute parole : désastre immémorial et imminent. La mort passée dont nous venons, vérité originelle, s’élance vers la mort à venir que nous préfigurons, mais ne rencontrons jamais. La perte de parole joue alors sur plusieurs pertes : tout ce que nous disons, nous le dédisons, par l’effroyablement ancien qu’est notre mort, et la voix qui vient de ...

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