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L’écriture demeurée désir. À partir de Belinda Cannone

Comment parler du désir ? Où commencer ? Par la relation classique et chrétienne, représentée dans le mariage ? Par la violence – qui n’est que façade – des livres de Sade, où la possession de l’Autre n’est pas autre chose que l’infiltration de l’Autre dans le monde du Moi ? En cela, Sade devançait de loin la philosophie de son époque : envisager l’apparition de l’Autre dans sa destruction. Pierre Klossowki a écrit des pages sublimes sur la contradiction du désir sadien, de ce qu’on nomme vulgairement sadisme aujourd’hui. Ou alors par l’écriture de la neutralisation sexuelle (qui n’est pas la neutralité de l’écriture) telle qu’on la connaît aujourd’hui à travers les livres de Michel Houellebecq, Catherine Millet ou Christine Angot ?

La dernière proposition, nous la rejetons catégoriquement, par sa prétention à vouloir libérer le désir et le sexuel par une sorte d’exhibitionnisme exacerbé, peut-être issu de la mauvaise compréhension et de la mauvaise lecture de l’œuvre de Sade. La première nous l’écartons, pour ce qu’elle contient de religieux et de dogmatique. La vie sexuelle sans la vitalité ne peut partager du désir, et la vie, dans toute sa complexité, ne peut être soumise à un dogme, ni s’exposer complètement. Il y aura toujours une part de mystère dans l’approche du désir.  Comment parler de désir en l...

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