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Le langage entre-tient

Ce recueil de poèmes se base sur plusieurs événements, ou, devrait-on dire, sur un événement majeur dispersé au sein d’autres événements. Mais ils nous sont tous indéchiffrables, voire inatteignables, et pour l’auteur lui-même, qui ne semble pas écrire pour lui et pour nous, mais pour laisser l’écriture surgir.

À plusieurs instants, la voix se déchire entre un rapprochement avec l’autre – « Et si autrui, de ses mains, me fait signe de revenir », ou encore : « Le corps de l’autre est un ciment protecteur » – et un éloignement irrévocable dans et par la parole : « La volonté ment, chère amie sans exploit, / Et ta voix est une minable contrefaçon de pitié ». Mais doit-on voir dans ces déchirements la solitude d’un homme qui doit l’écrire, qui doit écrire sa solitude ? Il semblerait plutôt que la solitude soit essentielle à l’acte d’écrire, et par cet acte – mis ...

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