Brièvement mais nettement, Pierre Voélin livre la clé de cette gravité dans l’essai qui donne son titre général au recueil : il a onze ans quand ses parents l’emmènent visiter Dachau. Entre la rampe et les crématoires, la main « fermement » tenue par son grand-père, l’enfant, comme tout un chacun, est pris en tenaille entre deux violences, l’incompréhension et l’horreur. « Cette catastrophe est celle de l’espèce : sa portée ne peut être que métaphysique. Bienheureux les imbéciles qui se plaisent à croire qu’elle n’a pas eu lieu ! »
En ne lui donnant pas l’échapp...
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