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Choses anglaises

Ce titre, librement emprunté au très anglophile Patrick Mauriès, pour indiquer qu’on se proposera de signaler à l’attention d’un public francophone ce qui fait l’actualité de la chose anglaise ou anglophone. Chose a priori séduisante mais volontiers énigmatique pour les continentaux que nous sommes; chose à la beauté jamais simple, donc toujours étrangement bariolée (dappled), tavelée (brinded), marquetée (pieced) : Toute chose insolite, hybride, rare, étrange, / Ou moirée, madrurée (mais qui dira comment ?) / De lent-rapide, d’ombreux-clair, de doux amer.

Mais qui « dira comment », en effet ? Elle se voit et s’observe jusque dans ses moindres détails – « roses grains de beauté mouchetant la truite qui nage/Les ailes des pinsons ; les frais charbons ardents des marrons chus » — mais elle se saisit malaisément. Dans son sonnet « Pied Beauty » (« Beauté piolée »), dont sont tirés les vers en question, Gerard Manley Hopkins se permet — les poètes peuvent tout se permettre — de la nommer counter : là où, cédant presque à une forme de stéréotypie, Michel Leiris traduit « i...

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