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Virginia Woolf notre contemporaine

Soixante et onze ans après son suicide, jour pour jour, paraissent dans la « Bibliothèque de la Pléiade » deux gros volumes rassemblant les œuvres romanesques de celle qui, lestant la poche de son manteau d’une lourde pierre, se laissa couler dans les eaux sombres et froides de l’Ouse. Comme au sortir d’un bain de jouvence, Virginia Woolf en émerge, vive, libre, changeante (et changée), plus contemporaine que jamais.

Sans doute pas contemporaine au sens où l’entendait Jan Kott, dans un essai resté célèbre et dans lequel il proposait de faire de Shakespeare « notre contemporain (1) », au regard de l’Histoire, de la politique et du rapport au pouvoir et à ses mécanismes. Non pas que Virginia Woolf fût restée à l’écart de l’idéologie ou de l’Histoire : la polémique ne lui faisant pas peur, elle dénonça la violence de la culture, et la guerre mondiale, la première, dont on revient shell-shocked, ou dont on ne revient pas (à l’instar de Thoby Stephen, le frère de Virginia), comme la montée vers l...

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