Le recueil s’ouvre sur des « Échappées réfractaires » qui interpellent d’emblée le lecteur en tant que lecteur de mots. « Ni empreintes, ni contours qui seraient lambeaux de chair séchée au feu du regard, les mots que nous aimons sont enjambées risquées, courses poudreuses, écarts et pas. Ce sont eux que l’on entend marcher dans les livres, rompre quelques ronces, écarter brisées et feuilles mortes, s’éloigner en quelques passées anciennes, se perdre. Et vibrer, longtemps. Après. » Tout est dit : présence et rythme d’une langue compagne, fuyante mais dur...
Poésie d'errance
Article publié dans le n°1092 (01 nov. 2013) de Quinzaines
Vers les riveraines
Commentaires (identifiez-vous pour commenter)