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De l'économie à la littérature fantastique (et retour)

Revanche de la littérature sur la finance : « Pour comprendre les événements espagnols de toutes ces dernières années, il faut lire certains des rares rapports internationaux qui alertaient sur la possibilité d’un désastre, mais il faut avant tout lire Cervantès ». Comment l’argent facile, les constructions à tout va et les taux de croissance qui s’envolent ont-ils brutalement fait place au chômage et à la pauvreté ? Le romancier a raison : pour saisir quelque chose du miracle économique espagnol et de la banqueroute générale qui a suivi, il est très éclairant de sortir d’une lecture purement économique.
Antonio Munoz Molina
Tout ce que l'on croyait solide
(Seuil)

Là où les analyses classiques évoquent l’éclatement de la bulle immobilière, la spéculation excessive et la crise des subprimes aux États-Unis (en 2008), Antonio Muñoz Molina offre de la crise espagnole un récit différent, plus ample, plus incarné et par là plus exact, celui d’une dérive fantasmagorique – suivie d’un retour brutal à la réalité. Œuvre d’un écrivain habitué à la fiction, Tout ce que l’on croyait solide n’offre pas le surplomb radical qui caractérise habituellement les essais économiques ou politiques, même les plus alertes. Nul point de vue de Sirius ici,...

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