« Ici, on ne critique pas, on comprend », rétorqua Alain à qui s’étonnait de l’absence de jugement porté sur les textes commentés devant les élèves. Comprendre, c’est-à-dire prendre ensemble plutôt que séparer. Étymologiquement, la critique est associée à l’idée de séparation : trier pour distinguer, et donc juger pour éventuellement blâmer ; séparer l’instant décisif de ce qui demeurera accessoire ou anodin, déceler la crise… la crise rôde derrière l’état critique… « Critique », en littérature, est-il plus édulcoré qu’en médecine ? Je ne le crois pas, ...
Déambulations sans préméditation
Article publié dans le n°1001 (16 oct. 2009) de Quinzaines
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