La vie comme une navigation solitaire, comme une musique de nocturnes, c’est ainsi que Joseph Coulson l’aborde dans son second roman dédié à Stephen Tudor, poète disparu sur le lac Hudson, qui fut son professeur et son ami. C’est ainsi que l’humeur élégiaque parcourt une écriture fluide, en demi-teintes comme des reflets sur l’eau. Dans le Michigan, en aval de Detroit, au XXIe siècle, un homme, Coleman Moore, « un type aux mains foutues », dérive en cale sèche dans son refuge de gloire enfuie. Il passe deux ou trois soirs par semaine sur son bateau à boire de la vodka...
Dérivant dans le temps
Article publié dans le n°1012 (01 avril 2010) de Quinzaines
Le blues des grands lacs (Of Song and Water)
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