Projetée dans un présent où elle épie quotidiennement « Ma dame » et les voisins de l’immeuble, la narratrice se souvient. Ressurgissent alors des images d’une « ancienne colonie allemande puis colonie française » et d’une maison d’enfance où « elle se contentait de vivre » avec sa sœur. Ressurgit aussi le désir triangulaire qui l’unit, elle et sa sœur, à un homme, « l’albinos ». Un homme détesté des autres hommes mais aimé de toutes les femmes malgré « son absence de peau » et les croyances superstitieuses qui lui… collent à la peau. Suicides, meurtres et décrépitudes sont au cœur du ro...
Comment continuer de vivre ici ?
Article publié dans le n°1012 (01 avril 2010) de Quinzaines
Antibes
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