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En partance pour nulle part

 Le premier roman, sobre et puissant, d’Adam Schwartzman, connu jusque-là pour trois recueils de poèmes, conte la fuite du tiers-monde et la quête d’une liberté. Son magnifique chapitre « L’homme voyage » vaut à lui seul qu’on s’y plonge pour saisir aussi bien l’entassement d’une foule anonyme en transit que l’entêtement de l’espoir. Du Ghana des origines à Oberkampf et à Victor-Hugo, un périple pour dire la clandestinité, le tourbillon de la survie, la violence et la solitude intérieures, toute cette grande part de l’humanité d’aujourd’hui.
Adam Schwartzman
Eddie (Eddie signwriter)

Une dignité sans faille et sans imprécations, un sentiment d’absence, une énigme silencieuse, tel apparaît Kwasi Edward Michael Dankwa, migrant secret et discret à la fois, cet Eddie qui écrit les signes. Adam Schwartzman évite d’emblée le dénuement de la grande misère rurale : son personnage central, né à l’envers à l’hôpital, de parents aimants de la petite bourgeoisie ghanéenne pentecôtiste, garde le souvenir de son foyer : « Quatre murs de béton, un toit en zinc rouge, une clôture en bois, des chats dans le jardin, des poulets dans la cour. Un foyer poreux au monde. Plein de vois...

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