Sur le même sujet

A lire aussi

Extension du domaine de la mélancolie

Après un détour par l’art avec « La Carte et le Territoire » en 2010, roman récompensé par le prix Goncourt, une incursion dans l’anticipation politique avec « Soumission », paru en 2015, Michel Houellebecq revient à ses premières amours : la sexualité. Preuve, s’il en fallait, que la matière première chère à Freud turlupine toujours autant l’écrivain sexagénaire.

Invariablement, Michel Houellebecq se réécrit, se réinvente, renaît de ses cendres à chaque roman. Depuis Extension du domaine de la lutte (Éditions Maurice Nadeau, 1994), ses héros se fondent sur un archétype oscillant entre la banalité et l’exténuation, la médiocrité et l’individualisme, autour duquel Houellebecq tisse, brode et sémantise à l’envi. Le narrateur de Sérotonine s’inscrit dans ce paradigme à la fois éculé et jouventiel : Florent-Claude Labrouste, 46 ans, contractuel pour le ministère de l’Agriculture, végète dans « une tristesse paisible, stabilisée »...

La lecture des articles est réservée à la souscription d‘un abonnement spécifique
La lecture de cet article est soumise à la souscription d'un abonnement. Si vous possédez un abonnement, merci de vous connecter ci-dessous. Si vous souhaitez vous abonner, nous vous remercions d'utiliser un ordinateur plutôt qu'un téléphone ou une tablette

Vous êtes abonné(e)

Identifiez vous

Pas encore abonné(e) ?

Abonnez vous

Choisissez votre formule d'abonnement et accédez à La Quinzaine

Vous aimerez aussi