Le roman de l’Amérique semble ne pas avoir de fin. Les auteurs reprennent sans cesse, ajoutant leur pierre à l’édifice, sa brève histoire pour en extraire l’essence à la fois violente et paradoxalement innocente. Comme une aventure à chaque livre renouvelée, sempiternellement réinvestie, celle de l’ineffable. Le récit de guerre qui sublime la bataille ou explore les tréfonds de consciences bouleversées par la violence, anéanties ou revigorées par la peur et le danger, fait se jouer l’ordre même de la nation et de l’individu, la cohésion et le sentiment d’une identité qui échappe, et que ...
L'apaisement
Article publié dans le n°1004 (01 déc. 2009) de Quinzaines
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