« Maintenant, j’ai deux agendas. » Irene écrit cette première phrase du Jeu des ombres dans la salle des coffres-forts de sa banque, nue et froide, dans le carnet bleu, celui dont Gil ignore l’existence. Au même moment, il est peut-être en train de lire en cachette les dernières pages qu’elle a griffonnées dans le carnet rouge qu’elle a caché dans le fond de son bureau, chez eux, à Minneapolis. J’ignore si la référence plairait à Louise Erdrich, mais d’emblée ce jeu entre deux carnets m’a fait penser aux mises en abyme de Paul Auster (et dans La Nuit de l’oracl...
L'effort pour rendre l'autre fou
Article publié dans le n°1070 (16 oct. 2012) de Quinzaines
Le Jeu des ombres
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