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L'effort pour rendre l'autre fou

Les ombres jouent avec les ombres, et chacun s’enferme dans sa folie pour se protéger de celle de l’autre : c’est ça, la famille, chez Louise Erdrich. Après avoir arpenté le Dakota du Nord et raconté d’innombrables destinées amérindiennes au fil de romans qui ont enthousiasmé quantité de lecteurs, Louise Erdrich dissèque un couple fusionnel où tout tourne à la confusion, et s’interroge sur l’art, peignant un tableau dans le tableau tout en écrivant sur le travail du peintre.
Louise Erdrich
Le Jeu des ombres

« Maintenant, j’ai deux agendas. » Irene écrit cette première phrase du Jeu des ombres dans la salle des coffres-forts de sa banque, nue et froide, dans le carnet bleu, celui dont Gil ignore l’existence. Au même moment, il est peut-être en train de lire en cachette les dernières pages qu’elle a griffonnées dans le carnet rouge qu’elle a caché dans le fond de son bureau, chez eux, à Minneapolis. J’ignore si la référence plairait à Louise Erdrich, mais d’emblée ce jeu entre deux carnets m’a fait penser aux mises en abyme de Paul Auster (et dans La Nuit de l’oracl...

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