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« L’élégant écrivain qui vit à Comiso »

À la fin des Pierres de Pantalica, Vincenzo Consolo évoquait l’introduction « d’un élégant écrivain qui vit ici à Comiso », à propos d’un ouvrage intitulé Comiso vivante et d’en citer un passage : « L’univers, hélas, est une trop grande et trop froide patrie pour les créatures si précaires que nous sommes, un théâtre démesuré où nos gestes ne trouvent pas d’écho, nos mots pas de son. Alors que le bourg nous ramène à notre mesure d’homme, donne sens et racines à notre personne, nous justifie et nous garantit au moins une dalle. »

« L’élégant écrivain » que Consolo se gardait de nommer, on l’aura reconnu, était Gesualdo Bufalino, né à Comiso, en Sicile, dans la province de Ragusa, en 1920 et mort en ce même lieu, renversé par une voiture, en 1996.


Dans ce Musée d’ombres que les Cahiers de l’Hôtel de Galliffet nous propose en version bilingue, comme la plupart de ses titres, nous visitons ce théâtre de Comiso que l’auteur dans la seconde édition de 1993 présente comme « le récit d’un conte de fées ou d’un rêve » d’un temps révolu. Comme dans un musée, le lecteur s’attarde aux différe...

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