Orphée remonta des enfers entraînant à sa suite Eurydice, l’arrachant au royaume des morts, la ramenant à la vie, et échoua au seuil même du monde. Tennessee Williams lui ressemble beaucoup, semble nous dire Liliane Kerjan dans cette courte biographie : lui aussi a su charmer le monde par les accents de sa lyre, lui aussi en est demeuré inconsolable, son « théâtre sensuel » a su animer des êtres inexistants, figures transgressives dans lesquelles il mit tout de sa vie et de ses angoisses, s’acharnant, disait-il lui-même, à « capter la qualité constamment évanescente de ...
Liberté, amour, création
Article publié dans le n°1032 (16 févr. 2011) de Quinzaines
Tennessee Williams
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