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L’irréductible animal

Il y a une dizaine d’années, Jean-Jacques Salgon visitait la grotte de Chauvet et découvrait ses fresques animales de trente mille ans d’âge, les plus anciennes qui nous soient restées. Il revient, dans son dernier livre (paru en mars dernier), sur le souvenir ébloui qu’il en a conservé. Mais la caverne de Salgon nous ouvre de nombreux passages secrets et se déploie en une mosaïque de promenades, rencontres, réflexions ou divagations. Toutes célèbrent à leur manière, et sans mièvrerie, la beauté d’un monde animal sauvage et primordial, un monde avec lequel l’homme a entretenu longtemps (et entretient encore ici ou là) un lien puissant.
Jean-Jacques Salgon
Parade sauvage

Entrons à pas de velours. Le 10 août 2004, Jean-Jacques Salgon a visité la grotte de Chauvet, une visite qui a duré deux heures, et qui fut même furtive pour certaines de ses salles. Dix minutes à peine pour la partie de la grotte où se trouve « la grande fresque des lions », mesure de précaution imposée « à cause des taux importants de CO2 et de radon qu’il y avait ce jour-là ». Et pourtant le choc fut là et le souvenir est vivace : « Ces cent vingt minutes, soustraites à la chaleur du plein été, cette plongée dans les tréfonds d’une lointaine m...

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