La commaison de Michel Deguy

Quand on lit, attristé mais enhardi, l’ultime livre publié par le poète et philosophe Michel Deguy, qui nous a quittés le 16 février dernier, c’est la forme d’une écriture et le désir d’une révolution qui jaillissent comme une évidence et prennent toute la pensée : une flèche et un feu.

C’est le texte titré sobrement « Guerre » qui donne tout le sens et tout le renversement qu’un nouveau poème pourra inventer pour accompagner un monde nouveau, un monde de changement, une vraie vie. On parlera d’autant mieux de ce tout dernier livre de Michel Deguy, paru aux éditions L’Extrême Contemporain1, qu’on osera donner à vivre ici « Guerre » de Rimbaud (le poème est un enfant en guerre) : « Enfant, certains ciels ont affiné mon optique : tous les caractères nuancèrent ma physionomie. Les Phénomènes s’émurent. – À présent l’inflexion éternelle des moments et l’infin...

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