La « poupée » n’est autre que sa mère, morte en 1993. Un cousin, qui l’avait portée alors qu’elle était dans le coma, l’avait trouvée étonnamment légère : « Pareille à une poupée de papier mâché ». Cette mère, dont l’affection ne fait pas de doute, ne correspond pas aux chansons qui évoquent « le lait, le sein, l’odeur et la douceur maternelle ». Ce qui la caractérise est un manque de présence, dû « au franchissement d’un seuil qu’elle avait vraisemblablement du mal à passer ». De ce fait, elle inspire à son fils « <...
La mère de Kadaré
Article publié dans le n°1129 (01 juin 2015) de Quinzaines
La Poupée
(Fayard)
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